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Chas Pravdy - 29 avril 2025 03:29

Une nouvelle vague d'activité politique a été lancée au Congrès des États-Unis : le député démocrate de l’État du Michigan, Shri Taneedar, a officiellement présenté à la Chambre des représentants un projet d’articles d’accusation en vue d’une procédure de mises en accusation contre le président actuel, Donald Trump. C’est une étape importante dans le processus politique, qui reflète le niveau croissant de tensions et de divergences dans le système politique américain. Le 28 avril de cette année, un interlocuteur du collège de congressistes a annoncé sur le réseau social X (anciennement Twitter) qu’il avait déposé sept articles d’accusation contre Trump. Selon Taneedar, cette décision a été motivée par des « violations graves et des abus de pouvoir », qui, selon lui, mettent en danger le concept même de démocratie dans le pays. « J’ai déposé des articles d’accusation contre le président Trump. Lorsqu’il ignore la Constitution, le rôle du Congrès et la juridiction des tribunaux — ce n’est pas une lutte pour l’Amérique. C’est une action visant sa destruction et l’anéantissement des fondements de la démocratie », a souligné le député dans son message. Plus de détails sur le contenu des documents : dans les documents déposés à la Chambre des représentants, il est question d’accusations diverses, notamment le déportation d’un homme nommé Kilmár Abrégo Garćia. Selon Taneedar, Abrégo a été envoyé par erreur au Salvador, ce qui constitue l’un des motifs d’accusations officielles pour violations des droits de l’homme et abus de pouvoir de la part de Trump. En outre, les articles évoquent la réduction illégale des financements de certaines structures gouvernementales via le Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), effectuée sans l’accord approprié du Congrès. Cette décision, selon ses opposants, menace la stabilité des institutions publiques et remise en cause les principes de légalité. Un autre aspect abordé concerne la politique tarifaire agressive de Trump. D’après Taneedar, cette stratégie a eu un impact négatif sur l’économie internationale, compliquant les relations commerciales et augmentant l’instabilité des prix. Il accuse également le président de faire pression sur les journalistes, ce qui viole le principe de liberté d’expression garanti par la Constitution américaine. La liste des accusations comprend la corruption, l’ingérence dans le système judiciaire et la collecte illégale d’informations personnelles des citoyens. Toutes ces actions, selon l’auteur des articles, présentent des signes d’abus de pouvoir et peuvent constituer des motifs officiels de mise en accusation. « Le septième article — l’abus tyrannique de pouvoir. Trump tente de concentrer un pouvoir illimité en dépassant les limites constitutionnelles de ses prérogatives présidentielles. Dans le pays, le président n’est ni un roi ni un tsar, et chaque acteur doit respecter la loi. C’est une faute grave qui ne peut être ignorée et qui relève pleinement de la procédure de destitution », a résumé Shri Taneedar. Bien que cette décision doive encore faire l’objet de débats et de votes à la Chambre des représentants, elle a déjà suscité une vive réaction dans les milieux politiques et auprès du public. Compte tenu de l’histoire des procédures de destitution aux États-Unis et du degré de polarisation dans l’espace politique actuel, cette étape représente un défi majeur pour l’administration Trump et remet en question la poursuite de son mandat présidentiel. Il est attendu que le processus ne soit pas rapide et puisse durer plusieurs mois, durant lesquels politiques et citoyens auront l’occasion d’étudier plus en détail les motifs et les preuves présentés dans ces articles.

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