Медvedev réitère ses menaces contre les pays membres de l’OTAN : possibles frappes de représailles et armes nucléaires

Chas Pravdy - 29 avril 2025 13:25

L'ancien président et actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Dmitri Medvedev, a de nouveau attisé l'incertitude et la tension dans les relations géopolitiques mondiales, en formulant des déclarations acerbes concernant les nouveaux membres de l'Alliance de l'Atlantique Nord. Lors de son dernier discours, il n'a pas pu s'empêcher de prévenir les pays qui ont rejoint l'OTAN à la fin de l'année dernière des conséquences sévères possibles de leur décision. Selon des sources officielles publiées par l'agence TASS et confirmées par « La Vérité Européenne », Medvedev a déclaré que les pays qui ont récemment rejoint le bloc, notamment la Finlande et la Suède, deviennent automatiquement des cibles potentielles pour des actions militaires de la Russie. Selon lui, ils ne disposent plus des privilèges qui leur conféraient auparavant un statut international plus favorable en raison de leur position géographique et d'autres facteurs. « Dès leur adhésion à l'OTAN, ils sont devenus pour nous un point d'attention comme un bloc hostile. Par conséquent, ils deviennent maintenant automatiquement des cibles possibles pour nos forces armées, y compris des frappes de représailles et même l'emploi d'armes nucléaires », a souligné Medvedev, ajoutant que la Russie est prête à utiliser tous les moyens nécessaires « dans le cadre de sa doctrine militaire ». Il a insisté sur le fait que pour les pays qui « ont franchi la ligne rouge », un nouveau chapitre dans leurs relations avec la Russie s'ouvre ouvertement. « Ils sont simplement devenus sous le viseur de nos forces militaires, et maintenant — plus de zones sûres. Leur situation s'est-elle améliorée ? Je ne pense pas. C'est un jeu politique qui peut avoir des conséquences très graves pour la sécurité de la région et du monde entier », a ajouté l'ancien président, augmentant encore la tension dans une situation déjà préoccupante. La menace et son contexte Bien sûr, de telles déclarations de Dmitri Medvedev ne sont pas apparues du rien. Auparavant, le chef du renseignement russe, Sergueï Nariskine, avait averti le Conseil de sécurité européen que les pays baltes et la Pologne doivent comprendre que leur sécurité est gravement menacée en raison de l'activisation de l'OTAN en Europe. Selon lui, ces pays sont des provocateurs qui pourraient très bien devenir les premières cibles en cas d'agression ouverte de la part de l'alliance contre la Russie et la Biélorussie. De leur côté, les ministres de la Défense des pays baltes ne cachent pas leur inquiétude. Ils indiquent que toute cessation rapide des hostilités en Ukraine menace de considérablement aggraver la situation sécuritaire dans leurs régions. Et leurs propos ont des fondements : des experts soulignent que le renforcement de l’activité militaire de l’OTAN et toute action de la Russie en réponse pourraient conduire à des conflits majeurs, injustifiés et très dangereux pour le monde entier. Face à ces événements, les tensions dans les relations internationales augmentent, avec des menaces particulièrement virulentes de la part du Kremlin concernant des « réponses fermes » et la possibilité d'utiliser des armes nucléaires. Tout cela se produit à l'approche de nouveaux rounds de négociations diplomatiques et d'efforts pour réduire la tension dans la région, mais, selon des analystes, la situation réelle ressemble plutôt à un mécanisme de tournant dans le conflit mondial plutôt qu’à une tentative de le contenir. Ainsi, le discours officiel à Moscou laisse une trace dangereuse : tous les mouvements des nouveaux membres de l’OTAN sont désormais perçus par le haut commandement russe comme un défi direct et une condition préalable à l’utilisation de mesures extrêmes. Cela remet en question les perspectives de recherche d'une solution diplomatique et de restauration de la confiance dans la sphère de la sécurité en Europe et dans le monde en général.

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