Les négociations pour un cessez-le-feu à Gaza approchent d’une avancée significative, selon des sources de Reuters

D’après des informations concordantes avec deux hauts responsables des services de sécurité égyptiens, les efforts diplomatiques au Caire sont sur le point d’aboutir à une étape importante, mais la signature finale de l’accord reste incertaine en raison de profondes divergences sur la question clé du démantèlement du Hamas. Aucun commentaire officiel d’Israël ou du mouvement palestinien n’a été fourni pour l’instant, ce qui augmente la tension dans la situation. Selon les reports du journaliste d’Axios, Barak Ravid, présent sur la plateforme X, un responsable israélien a démenti l’information selon laquelle un progrès aurait été réalisé, sans toutefois donner de détails précis. Dans ce contexte, d’après des sources, les parties auraient déjà convenu d’un cessez-le-feu à long terme à Gaza. Cependant, la question du démantèlement du Hamas demeure le principal point de tension, étant une position fondamentale pour Israël. La dénazification du mouvement reste une condition sine qua non, alors que le Hamas n’a jamais caché son refus de désarmer. Selon les médias égyptiens, notamment la chaîne Al Qahera News, des hauts responsables des deux côtés pourraient participer aux négociations. De leur côté, le chef du renseignement égyptien, le général Houssam Mahmud Rachad, prévoit de rencontrer une délégation israélienne dirigée par le ministre des Affaires stratégiques, Ron Dermer, au Caire. Par ailleurs, des représentants de l’Égypte et d’Israël participent également aux consultations. Cependant, aucune déclaration officielle concernant le statut des négociations n’a été faite par les médiateurs égyptiens ou qataris, ce qui indique une position diplomatique prudente de leur part. Par ailleurs, Tahaer Al-Nono, représentant de Hamas pour les questions médiatiques, a déclaré dans un interview à Reuters le 26 avril que les combattants sont prêts pour une trêve prolongée avec Israël et espèrent bénéficier du soutien de médiateurs internationaux. Ses déclarations laissent entrevoir une possible évolution de la position du groupe, qui auparavant avait maintenu une position intransigeante dans la lutte pour ses objectifs. Rappelons qu’au 17 janvier, le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait officiellement confirmé la signature d’un accord entre délégations israéliennes et du Hamas concernant un cessez-le-feu et la libération des otages. Cependant, ce processus est resté au stade des promesses : par la suite, le Hamas a refusé de respecter ses engagements et de libérer les otages. Cela a conduit à un renforcement des opérations militaires israéliennes — le 18 mars, en réponse à l’échec de la mise en œuvre des accords, les forces israéliennes ont repris des opérations militaires à grande échelle contre le mouvement terroriste. Plus tard, le 30 mars, le groupe palestinien a finalement accepté la proposition des médiateurs internationaux pour un arrêt des tirs dans le secteur de Gaza. À ce stade des négociations, la question du respect des accords sur la durée, ainsi que des conditions clés, notamment le démantèlement de Hamas, demeure cruciale. Le désarmement du mouvement reste l’un des éléments les plus complexes et controversés de toute entente éventuelle. Toutes les parties restent une priorité pour les diplomates, mais la mise en œuvre de ces accords autour de cet enjeu pourrait à terme constituer le principal défi pour parvenir à la paix dans la région.