Selon des sources crédibles, la situation autour du conflit entre l’Ukraine et la Russie prend une nouvelle tournure dans le contexte des intentions politiques des stratèges de Berlin et de Washington

Des hauts responsables européens et ukrainiens expriment leur préoccupation que le président américain Donald Trump pourrait profiter de la situation pour justifier sa sortie du processus de négociations de paix. D’après des investigations journalistiques publiées par le Financial Times et relayées par « La Vérité européenne », il existe une crainte que Trump, cherchant à préserver son poids politique, puisse utiliser le moindre progrès dans les pourparlers comme prétexte pour mettre fin au processus diplomatique. Quatre sources anonymes issues des cercles diplomatiques ou hiérarchiques proches de l’administration américaine rapportent que Washington commence à envisager la possibilité de se retirer du format des accords de paix, afin de ne pas devenir un otage de négociations prolongées et d’une rhétorique négative qui s’intensifie à l’approche du centenaire du second mandat de Trump. Une source haut placée en Europe a indiqué que Trump crée actuellement une situation lui permettant de justifier son retrait du dialogue ukraino-russe, en invoquant notamment des progrès encore inexistants ou un manque d’efforts réels de la part des deux camps. Un facteur déterminant est le refus de Moscou de faire des compromis, notamment concernant le maintien des forces armées ukrainiennes après la fin de la phase active de la guerre, ainsi que d’autres questions clés. Cela a conduit à une réévaluation de l’attitude de Trump face à d’éventuels accords. Les interlocuteurs du Financial Times soulignent que l’initiative diplomatique actuelle de l’administration américaine, perçue par beaucoup comme une tentative de « cadrage temporel » pour la politique de dialogue, est en réalité de nature éphémère et, très probablement, elle ne donnera pas lieu à une mise en œuvre stable. Des discussions circulent également en cercle européen au sujet d’un éventuel accord de la Russie sur le plan américain, mais il est considéré qu’à l’heure actuelle, il n’existe aucune garantie ni mécanisme assuré de mise en œuvre. De leur côté, les responsables ukrainiens expriment généralement leur crainte que les États-Unis ne réduisent considérablement ou n’arrêtent complètement leur diplomatie active dans cette direction, alors que Kiev se concentre de plus en plus sur ses ressources internes et intensifie la recherche d’une aide militaire supplémentaire auprès de ses partenaires européens. Un signal important a été la récente déclaration du secrétaire d’État américain, Marco Rubio, qui a souligné que la semaine prochaine serait décisive pour la prise de décision de Washington concernant les prochaines étapes dans la crise géopolitique autour de l’Ukraine et de la Russie. Dans ce contexte, le président américain Donald Trump a récemment commencé à critiquer sévèrement les nouvelles frappes de missiles de la Russie sur des villes ukrainiennes, exprimant également des doutes quant à la volonté du Kremlin de mettre fin à la guerre hostile, tout en menaçant Moscou de nouvelles sanctions. Ces signaux accentuent la tension dans le processus diplomatique et ravivent les inquiétudes de Kiev et des pays européens quant aux perspectives d’accords de paix dans les conditions actuelles.