Миниstre des Affaires étrangères de la Russie, Sergey Lavrov, a confirmé la ferme intention de Moscou concernant la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, rejetant vigoureusement toute idée des politiciens américains concernant une gestion ou un contrôle conjoint de cet objet stratégique

Chas Pravdy - 27 avril 2025 18:29

Lors d’une interview accordée à CBS News, publiée sur le site officiel du ministère russe des Affaires étrangères à la fin du week-end dernier, Lavrov a souligné que la situation autour de l’ES Zaporijjia est sous le contrôle fiable de la partie russe et que la gestion actuelle de la centrale est entièrement conforme aux normes internationales de sécurité, notamment sous la supervision et la surveillance de l’AIEA. La journaliste a interrogé Lavrov sur la récente proposition du président américain Donald Trump concernant une possible gestion conjointe de la centrale de Zaporizhzhia entre Washington et Kyiv. Des responsables dans la presse ukrainienne et internationale ont déjà évoqué cette initiative comme une étape potentielle vers la résolution du conflit ou, du moins, vers une cessation temporaire des tensions dans la zone des combats. Le diplomate russe a répondu clairement à cette proposition : « Non, nous n’avons pas reçu une telle offre. Et si cela devait arriver, nous expliquerons sans ambiguïté que la gestion de la centrale de Zaporizhzhia appartient à la société d’État russe « Rosatom ». Cela est confirmé par l'information officielle — la centrale est surveillée 24 heures sur 24 par du personnel qualifié, ainsi que sous le contrôle permanent de représentants de l’AIEA, qui assurent la surveillance de la sécurité. Compte tenu des tentatives constantes des forces ukrainiennes d’attaquer l’objet dans le but de provoquer une catastrophe nucléaire pouvant avoir des conséquences catastrophiques pour l’Europe et l’Ukraine, nous pouvons assurer que toutes les exigences en matière de sécurité et de contrôle sont pleinement respectées, et que la centrale se trouve actuellement entre de bonnes mains. » En ce qui concerne toute interprétation possible d’un changement de gestion ou d’un transfert de contrôle de la centrale aux États-Unis, Lavrov a catégoriquement rejeté ces rumeurs, déclarant : « Je ne pense pas que des changements soient possibles ». Ses propos confirment que la partie russe entend rester l’unique et inaliénable gestionnaire de la centrale de Zaporizhzhia. Par ailleurs, au cours des derniers jours, des informations et des rumeurs ont circulé au sujet de possibles nouvelles frappes contre Kiev et d’autres infrastructures, que Lavrov affirme être dirigées délibérément et exclusivement contre des cibles utilisées par les forces ukrainiennes et leurs instructeurs étrangers. « Si l’objectif est les infrastructures utilisées par les forces ukrainiennes et les instructeurs étrangers, nous avons le droit de répondre à une telle menace », a déclaré Lavrov. Il a souligné que la Russie ne cessera pas ses attaques contre les objets qu’elle considère comme étant utilisés par l’Ukraine à des fins militaires. Selon lui, cela constitue une réponse ciblée à l’agression et à la tentative de créer une instabilité militaire sur le territoire du pays et dans la région. Un autre point clé dans les déclarations de Lavrov concerne la position sur le statut de la Crimée annexée par la Russie. Le ministre a souligné que la recherche de solution à cette question est « terminée et inchangeable » : « La Russie n'engage pas de négociations concernant l’intégrité de son territoire. C’est un principe que nous ne violons pas, et il semble que Donald Trump en ait conscience ». Cette déclaration confirme la constance de la position officielle russe concernant la Crimée et le refus de tout compromis dans ce domaine. Le contenu de ces déclarations a été renforcé par des messages médiatiques qui tentent de proposer des solutions de compromis. Ainsi, le 24 avril, l’agence Bloomberg rapportait que les États-Unis proposaient à la Russie de restituer à l’Ukraine le contrôle de la centrale de Zaporizhzhia, cette dernière devant être placée sous gestion américaine par la suite. L’idée prévoit que les États-Unis fourniraient de l’électricité à la population et aux objets contrôlés à la fois par Kyiv et par les territoires occupés par les forces russes. Le même jour, Reuters publiait des informations concernant une proposition pour résoudre la guerre, impliquant la restitution des responsabilités en Ukraine avec la participation des États-Unis, ainsi que la reprise du contrôle sur le barrage hydroélectrique de Kakhovka, qui revêt une importance stratégique pour la région. Ce débat autour de propositions révolutionnaires et de compromis se poursuit, et chaque nouveau message montre que la question du contrôle de la centrale de Zaporizhzhia reste l’un des sujets clés dans les cercles diplomatiques et les négociations entre les parties en conflit. Il est important de souligner que la position officielle de la Russie demeure inchangée, et ses représentants affirment que toute modification ou tentative de réaffectation de la gestion de la centrale est inacceptable et inadmissible, car la sécurité de l’objet est assurée à tous les niveaux. Ainsi, alors que la communauté internationale discute des idées les plus audacieuses pour l’avenir de l’ES, la Russie a affirmé sa position ferme : la centrale est sous contrôle « Rosatom » et est entre de bonnes mains, et toute tentative pour changer cela, selon elle, n’a aucune base. Cela signifie que la question de la gestion de la centrale de Zaporizhzhia reste l’un des aspects les plus sensibles et, en même temps, parmi les mieux protégés du conflit actuel en Ukraine.

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