L’Ukraine et les États-Unis ont convenu d’un point clé dans le processus de conclusion d’un accord sur le sous-sol : l’aide fournie par les États-Unis avant la signature du document ne sera pas prise en compte dans le cadre des futurs accords financiers

Le Premier ministre ukrainien Denys Shmyhal, qui est récemment revenu d’une visite aux États-Unis, a fait cette déclaration importante après une rencontre avec le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent. Selon lui, dans le cadre des négociations, les parties ont atteint un accord de principe selon lequel toute aide américaine fournie à Kiev avant la signature de l’accord sur le sous-sol ne sera pas intégrée dans les obligations financières ou compensations futures liées à ce document. Selon un message publié via le canal Telegram du Premier ministre, un aspect essentiel portait sur un accord distinct concernant le soutien financier. Lors de la rencontre, les parties ont intensifié le travail des équipes juridiques pour élaborer le texte final du document. Les responsables ukrainiens soulignent que d’importants progrès ont déjà été réalisés dans le processus de coordination des détails, notamment la définition claire de lignes rouges et l’encadrement des conditions pour assurer la conformité du document aux normes européennes, à la Constitution et à la législation ukrainienne. La condition principale est la ratification obligatoire de l’accord par la Verkhovna Rada, ce qui constitue une procédure standard pour ce type d’accords internationaux. Il a également été convenu que l’aide apportée par les États-Unis à l’Ukraine avant la signature de l’accord ne sera pas prise en compte dans la détermination des futurs obligations financières, c’est-à-dire que cette assistance est considérée comme distincte des conditions du contrat. Rappelons que le processus de négociation pour la conclusion d’un accord sur le sous-sol entre l’Ukraine et les États-Unis a pris de l’ampleur fin avril. Le 17 de cette année, le gouvernement ukrainien et Washington ont signé un mémorandum important appelant les deux parties à finaliser le travail sur l’accord définitif. Le document prévoit la création d’un Fonds d’investissement pour la reconstruction de l’Ukraine, qui vise à devenir un instrument d’attraction de capitaux étrangers pour la reconstruction et la réforme des secteurs du charbon et d’autres ressources naturelles. Cependant, la principale condition reste de ne pas compromettre le processus d’intégration européenne. Le mémorandum indique clairement que le document en discussion ne doit pas nuire à la marche de l’Ukraine vers l’Union européenne ni contrecarrer ses objectifs stratégiques en matière de réforme et d’intégration. Un autre point important était la déclaration de l’ancien président américain Donald Trump du 25 avril, appelant la partie ukrainienne à signer l’accord dans les plus brefs délais, insistant sur la nécessité d’accélérer l’exploitation des ressources naturelles nationales, notamment les minerais. Ainsi, aujourd’hui, le processus de conclusion de l’accord entre l’Ukraine et les États-Unis avance de manière confiante et déterminée, avec l’accord clé sur le traitement distinct de l’aide en tant que point central. Cela offre des garanties supplémentaires pour les réformes ukrainiennes et assure des conditions de coopération transparentes avec Washington. Pour en savoir plus sur les détails de cet accord complexe et crucial pour l’Ukraine, consultez notre article : « Mineraux rapides. Ce dont ont convenu l’Ukraine et les États-Unis dans le nouveau mémorandum sur le sous-sol ».