З Зеленським наголошує: Україна не має достатньо зброї для повернення Криму, але світ здатен чинити тиск на РФ

Chas Pravdy - 25 avril 2025 19:23

Le président de l'Ukraine, Volodymyr Zelensky, a récemment confirmé lors d’un entretien avec des journalistes d’againdocu/“Interfax-Ukraine” que, à ce jour, l’armée ukrainienne ne dispose pas des ressources militaires nécessaires pour reprendre seule le contrôle de la Crimée temporairement occupée. Cependant, il a souligné qu’il existe dans le monde un large éventail d’outils pouvant être utilisés pour exercer une pression diplomatique, politique et économique sur la Russie afin d’encourager des négociations sur l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Selon Zelensky, la situation concernant la possibilité de récupérer la Crimée est très compliquée, et actuellement, sans le soutien et l’aide efficaces de la communauté internationale, un retour du péninsule est impossible. Il cite les déclarations de dirigeants expérimentés, notamment celles de l’ancien président américain Donald Trump, qui soulignait récemment que l’Ukraine manque actuellement d’une quantité suffisante d’armes. Zelensky partage cette opinion, précisant qu’il s’agit précisément des armes, et non des ressources humaines : « Nos gens sont la chose la plus importante et précieuse, sans eux, il est impossible de faire face, et leur héroïsme constitue un facteur clé dans cette lutte. Cependant, dire que nous n’avons pas d’armée est faux. Aujourd’hui, notre armée existe, et elle combat pour l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine. » Le président a insisté sur le fait que dans la politique mondiale, il existe une large possibilité d’imposer des sanctions, une pression économique et diplomatique pour contraindre la Russie à engager des négociations et à rechercher une solution diplomatique décisive concernant les territoires occupés. D’après lui, la condition préalable à l’ouverture de telles négociations est un cessez-le-feu complet et inconditionnel, ce qui constituerait la première étape vers une résolution plus large du conflit au niveau de la communauté internationale. De plus, Zelensky n’a pas ignoré la déclaration de l’ancien dirigeant américain concernant la Crimée. En évoquant la position des États-Unis, il a souligné que le peuple ukrainien a le droit absolu de déterminer son destin et son intégrité territoriale. « Notre position est claire : seul le peuple ukrainien a le droit de décider à quelles terres il appartient. La Constitution ukrainienne confirme que toutes les terres temporairement occupées par le pays sont ukrainiennes, qu’elles soient occupées de façon temporaire et qu’elles doivent être libérées. L’Ukraine ne reconnaîtra jamais juridiquement une occupation prétendue d’une quelconque terre, y compris la Crimée », a insisté Zelensky. En résumé, dans sa déclaration, le président de l’Ukraine met en avant l’unité de la société ukrainienne et sa position ferme concernant le retour des territoires occupés dans le cadre de l’État, tout en reconnaissant que, sans un soutien diplomatique actif et une assistance de la communauté mondiale, une victoire rapide n’est pas probable, malgré la disponibilité d’armes militaires. Il est à noter que le 22 avril, Zelensky a de nouveau officiellement déclaré que l’Ukraine ne reconnaît pas l’annexion de la Crimée par la Russie et la considère comme un territoire ukrainien temporairement occupé. En réponse à cette position, l’ancien président américain Trump a exprimé une critique assez acerbe, soulignant que « la Crimée a été perdue il y a de nombreuses années », et a ajouté que les déclarations du leader ukrainien nuisent prétendument au processus de négociations de paix. Dans une interview au magazine américain The Time, Trump a réaffirmé son point de vue concernant les raisons du conflit, évoquant l’aspiration de l’Ukraine à rejoindre l’OTAN et qualifiant la Crimée de territoire perdu pour l’Ukraine. Cela a relancé de nouvelles discussions sur le rôle de la communauté internationale dans la résolution du conflit et sur la possibilité d’imposer des sanctions pour encourager la Russie à rechercher un compromis.

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