Вон повторяет: La Crimée restera définitivement sous contrôle russe

L'ancien président des États-Unis et candidat actuel à la présidence, Donald Trump, a encore une fois attiré l'attention de la communauté internationale par ses déclarations ambiguës concernant le conflit entre l'Ukraine et la Russie ainsi que le sort de la Crimée annexée. Dans une interview accordée au prestigieux magazine The Times, qu'il a donnée le 22 avril et publiée le 25 avril, Trump a exprimé ses opinions, témoignant de sa position invariable concernant notre péninsule. Selon lui, la première raison de l'escalade militaire est le désir de l'Ukraine de rejoindre l'OTAN, ce qui, d’après l'ancien chef de la Maison-Blanche, aurait provoqué le conflit. Trump n'a pas caché sa critique à l’encontre de l'Ukraine et de sa orientation euro-atlantique. « Je pense que cette guerre a commencé précisément parce que l'Ukraine a commencé à parler d'entrer dans l'OTAN. C’était le déclencheur pour la Russie », a-t-il souligné. Par ailleurs, l'ancien président insiste sur le fait qu'il considère que la Crimée, annexée par la Russie en 2014, restera en fait sous son contrôle. « La Crimée reste avec la Russie », a-t-il déclaré directement. Cette position semble répéter les anciens narratives russes, qui ont été exprimées à la fois au Kremlin et dans les cercles officiels russes. Plus tôt, en commentant la possibilité pour l'Ukraine d'acheter des systèmes de défense anti-aérienne américains Patriot pour protéger le ciel contre l'agression russe, Trump a laissé entendre que les actions ukrainiennes étaient une étape provoquée. C'est ainsi qu’il décrit les événements, qui auraient déclenché la guerre, en tirant des liens à la fois vers Kiev et Washington. De plus, l'ancien président a loué sa capacité à influencer les pays européens, les obligeant à augmenter leurs dépenses en défense. « Je l'ai réussi, et maintenant l'Europe dépense plus pour la sécurité que jamais auparavant », a-t-il indiqué. Trump a également dit que sa deuxième mandature à la présidence lui apparaissait beaucoup plus confortable et moins contraignante. « La dernière fois, je me battais pour survivre, alors que maintenant — pour la paix », a-t-il affirmé. L’origine de ces critiques et déclarations est assez complexe. La veille, les médias ont rapporté que l’administration de Trump aurait apparemment transmis à l’Ukraine à Paris un document — court, d’une seule page — concernant des scénarios possibles de règlement du conflit. Selon des sources, ce document prévoyait la reconnaissance du contrôle russe sur la Crimée annexée et un relâchement des sanctions contre Moscou. Par ailleurs, des responsables à Kyiv ont indiqué que les propositions américaines étaient complétées par de nouvelles idées, et que, en raison de divers documents et consultations avec l’administration de Washington, une confusion pouvait surgir. De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé à prendre en compte les propositions publiées et a évoqué la possible existence d’autres plans. Le 24 avril, Zelensky a indiqué que les États-Unis proposaient apparemment leur stratégie concernant les territoires ukrainens lors de négociations à Londres. Cependant, selon lui, un autre « papier » est ensuite apparu, compliquant la compréhension de la véritable orientation du règlement du conflit. Les détails de ces documents et la partie diplomatique interne restent entourés de mystère. Les articles de médias britanniques respectés, notamment The Telegraph, évoquent un nouveau document — le soi-disant « plan de paix » — qui, selon des sources, prévoit non seulement la possibilité de lever certaines sanctions contre Moscou, mais aussi oblige la partie ukrainienne à aspirer à une reconnaissance officielle de l'occupation de la péninsule par la Russie. Cela suscite une vive controverse dans l'opinion publique et est déjà activement discuté dans les cercles politiques ukrainiens, car un tel scénario pourrait radicalement changer la situation géopolitique, en consolidant de facto les gains russes. Ainsi, la situation actuelle autour du règlement Ukraine-Russie demeure très tendue et ambiguë. Les acteurs politiques internes, les acteurs internationaux et les experts à travers le monde continuent d'analyser divers scénarios et leur probabilité. Trump, de son côté, maintient sa position : la Crimée restera avec la Russie, et l’Ukraine aurait, selon lui, elle-même créé les conditions de la guerre. Cela ajoute encore un niveau de contradictions dans le jeu diplomatique complexe et multifacette, où chaque partie tente de défendre ses intérêts. En résumé, les perspectives du développement du conflit et des compromis possibles restent très incertaines. Parallèlement, les autorités ukrainiennes et la communauté internationale cherchent à transmettre la justice et à défendre la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, malgré les propos de certains politiciens qui deviennent de plus en plus pessimistes quant à l’avenir de la Crimée et du statut des territoires occupés.