Lavrov a ouvertement déclaré la possibilité de conclure un accord avec les États-Unis concernant la situation en Ukraine, tout en exprimant certaines précautions et en soulignant la nécessité de peaufiner certains détails du paquet diplomatique

Chas Pravdy - 25 avril 2025 08:18

De telles déclarations ont été faites à la veille d'une période où l’intérêt dans les cercles internationaux pour la perspective d’un règlement diplomatique du conflit, qui se poursuit actuellement dans l’Est de l’Ukraine, ne cesse de croître. Le ministre des Affaires étrangères de la Russie, Sergueï Lavrov, lors d’une interview accordée à CBS News, a indiqué que Moscou et Washington abordent la possibilité d’accords avec un état d’esprit ouvert, mais qu’il existe un certain nombre d’aspects nécessitant encore un accord. Selon lui, Moscou travaille activement à préciser et à ajuster les dispositions pouvant revêtir un caractère de compromis et garantir la stabilisation de la situation. Lavrov a souligné que les deux parties partagent le souhait de trouver une solution commune et, selon lui, il y a des signes d’un progrès dans la bonne direction. En évoquant certains aspects du processus de négociation, le diplomate russe a noté que, à son avis, le président américain voit également une opportunité dans des accords mutuels et considère que les deux pays avancent dans cette direction. Cela constitue l’un des messages clés dans le contexte des efforts diplomatiques visant à de désescalader le conflit. Lavrov a exprimé l’avis que la capacité des deux parties à faire des compromis pourrait être la clé d’une paix possible. De plus, le ministre des Affaires étrangères de la Russie a indiqué lors de l’interview qu’il n’y a pas beaucoup de leaders mondiaux qui reconnaissent ouvertement l’importance de supprimer les causes profondes du conflit et de rechercher une solution à long terme. Il a notamment mentionné que l’ancien président américain Donald Trump est probablement le seul parmi les dirigeants mondiaux contemporains à reconnaître, selon Lavrov, l’importance de supprimer les principales causes de la crise et de prendre des mesures pour sa résolution. En évoquant la diplomatie internationale dans le contexte des éventuels accords, il y a récemment eu des documents pouvant influencer le cours des négociations. Les médias ont rapporté qu’à la fin de la semaine dernière, l’administration de Donald Trump a remis à l’Ukraine à Paris une note d’un seul page contenant des propositions pour la règlementation du conflit. Selon ce document, il est indiqué que les États-Unis seraient prêts à reconnaître le contrôle de la Russie sur la Crimée ukrainienne et à assouplir une partie des sanctions contre Moscou. Cette information a suscité un vif intérêt ainsi que des préoccupations de la part de la communauté internationale. Le journal Financial Times note que certains responsables européens expriment leur inquiétude quant au fait que de telles propositions des États-Unis pourraient non seulement saper l’unité transatlantique, mais aussi risquer de faire échouer le sommet de l’OTAN prévu pour fin juin. Dans ce contexte, de nombreux experts et diplomates mettent en garde contre le fait qu’un quelconque relâchement significatif des sanctions et la reconnaissance des territoires contrôlés par la Russie pourraient mettre en question le soutien ferme de l’Ukraine par l’Occident, tout en créant des conditions supplémentaires pour une escalade de la tension géopolitique. L’intrigue principale reste la question de savoir dans quelle mesure et avec quel degré de détail les parties sont prêtes à avancer dans le processus de négociation. Il est actuellement évident que le tableau diplomatique entre la Russie et les États-Unis s’enrichit progressivement de nouvelles propositions et précisions, mais que les accords définitifs sont encore loin d’être conclus. En même temps, le monde suit attentivement chaque étape, car elles déterminent non seulement l’avenir de l’Ukraine, mais aussi la sécurité globale en Europe et à l’échelle mondiale.

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