RÉPORTAGE DÉCHARGE DANS LE JOURNAL UKRAINIEN

Chas Pravdy - 23 avril 2025 02:28

Dans un contexte de tensions croissantes et d’une vague de violence sans précédent dans la région du Cachemire, la situation dans la partie indienne de cette zone disputée s’est de nouveau aggravée. La plus grande attaque depuis plusieurs années, qui a eu lieu le 22 avril dans la ville de Pahalgam, a choqué le monde entier et provoqué une nouvelle montée d’inquiétudes concernant la sécurité et la stabilité dans cette région complexe et conflictuelle. Selon des sources fiables de l’agence Reuters, se référant à trois agents anonymes des services de sécurité indiens, le nombre de victimes du raid des insurgés a atteint au moins 20 personnes. Toutefois, d’autres rapports mentionnent des chiffres pouvant atteindre 24 ou même 26 morts. À l’heure actuelle, l’information officielle reste indéterminée, car les autorités locales et les forces de sécurité continuent d’évaluer l’ampleur de la tragédie. Ce que l’on sait, c’est que l’attaque s’est produite dans une région montagneuse peu peuplée de Pahalgam — une station touristique populaire qui commence à se redresser après de longues années de violences et de tensions. D’après des sources au sein des forces de l’ordre, les criminels auraient agi depuis plusieurs directions : probablement avec la participation de deux ou trois insurgés ayant tiré sur un groupe de touristes en vacances. Les déclarations officielles et les premiers témoignages indiquent que l’attaque a eu lieu dans une zone montagneuse déserte, ce qui complique la recherche des responsables et l’établissement des circonstances. Le chef des autorités régionales, le Premier ministre du Jammu-et-Cachemire Omar Abdullah, a souligné dans une déclaration publique sur le réseau social X (ancien Twitter) que le nombre de victimes reste à préciser, mais que cet incident est déjà l’un des plus importants en termes d’ampleur ces dernières années en matière de violences contre les civils dans la région. Il a insisté sur le fait que la responsabilité des attaques incombe à des groupes inconnus, notamment des radicaux locaux. Selon les médias indiens, le groupe « Résistance du Cachemire » a revendiqué cet assaut armé. Il s’agit d’un mouvement peu connu mais résolument déterminé, qui s’oppose aux « changements démographiques » dans la région — en particulier à la population étrangère arrivant en masse. Sur les réseaux sociaux, les insurgés déclarent lutter contre « les plans criminels visant à détruire l’authentique identité cachemirienne » et soulignent que leur principale motivation est une protestation contre l’arrivée dans la région d’environ 85 000 « étrangers » qui, selon eux, sont amenés de force sur cette terre qui appartenait autrefois majoritairement aux habitants du Cachemire. Les sources indiquent que cette politique agressive de colonisation a commencé en 2019, lorsque le gouvernement indien dirigé par le Premier ministre Narendra Modi a décidé d’annuler le statut spécial du Cachemire. En conséquence, la région a été divisée en deux territoires fédéraux — Jammu-et-Cachemire et Ladakh. Cela a provoqué une migration massive en provenance d’autres régions de l’Inde, augmentant la tension et exacerbant un conflit déjà explosif. Le Premier ministre indien a déclaré que « ceux responsables de cet acte honteux seront traduits en justice », et que le gouvernement continue de lutter fermement contre les groupes terroristes dans la région. Il a insisté sur le fait que la violence organisée par ces factions ne pourra briser la détermination du gouvernement et du peuple indiens. La position nationale reste inchangée : l’Inde est résolue à arrêter toute forme d’extrémisme et à instaurer la stabilité dans la région. Il convient de rappeler que le conflit au Cachemire dure depuis plus de trente ans et constitue l’un des points de tension les plus tenaces entre deux pays voisins — l’Inde et le Pakistan. La lutte pour le contrôle de cette région stratégique et montagneuse a conduit à de nombreux affrontements militaires, à des pertes massives et à un conflit armé de longue durée. En conséquence, la région demeure en état de tension constante, avec des séparatistes locaux et des forces d’opposition soutenant l’indépendance ou une intégration avec le Pakistan. Les changements de statut régional survenus en 2019 ont intensifié le scepticisme et ajouté une nouvelle étape au conflit. La communauté internationale et les dirigeants mondiaux critiquent l’ampleur de la violence dans la région et appellent à une résolution diplomatique et à des compromis, mais la situation reste tendue, et le conflit demeure chaud et risqué. Ainsi, la nouvelle attaque à Pahalgam ramène à la surface la question de la sécurité et des perspectives de paix au Cachemire, où les mots « calme » et « stabilité » semblent lointains et inaccessibles. Les chiffres alarmants sur le nombre de morts, la pression psychologique sur la population locale et la menace constante de nouveaux conflits témoignent de la complexité et de la gravité de la situation actuelle dans cette région, qui demeure encore aujourd’hui un symbole de tensions nationales et religieuses, dont l’avenir reste incertain.

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