Les principaux axes de la diplomatie au Royaume-Uni : la réunion à Londres aura-t-elle lieu sans la participation des plus hauts dirigeants ?
Sur le front diplomatique concernant la question ukrainienne, des changements significatifs se produisent. Selon des sources obtenues, une rencontre prévue pour le 23 avril à Londres, axée sur le règlement pacifique en Ukraine, pourrait se dérouler sans la participation de plusieurs diplomates clés. En premier lieu, il s’agit des hauts responsables de l’Allemagne et de la France, ainsi que du secrétaire d’État américain, Marco Rubio, qui ne devraient probablement pas prendre part à cette discussion importante. D’après des informations de agences de presse étrangères, notamment Sky News, il est indiqué que l’absence de Rubio est la raison pour laquelle Paris et Berlin ont décidé de suspendre leurs plans pour des visites de leurs ministres des Affaires étrangères à Londres. Il semble qu’il y ait encore l’espoir que, malgré tout, une délégation politique se rassemble sous la forme de ministres, possiblement dans un avenir proche, bien que la situation reste tendue. Par ailleurs, le mélange diplomatique à Londres sera enrichi par la participation de l’envoyé spécial des États-Unis pour l’Ukraine, Keith Kelleog. Selon des informations non confirmées, il participera aux discussions aux côtés de responsables français et allemands. Cela permet d’espérer que des débats importants auront malgré tout lieu, même en l’absence des plus hautes autorités diplomatiques. Il est également rapporté qu’une rencontre bilatérale entre le côté ukrainien et le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lidington, est prévue à Londres. L’ambassadeur ukrainien, Andriy Sybiha, devrait également se trouver dans la capitale britannique pour discuter des questions actuelles et renforcer le dialogue bilatéral. Concernant l’Ukraine, Varsovie et Washington avaient encore quelques semaines auparavant annoncé leur participation à cette rencontre avec des diplomates de haut rang. Cependant, la décision de se retirer de la participation du secrétaire d’État américain, Marco Rubio, est l’un des signes d’une tension diplomatique accrue autour de la crise ukrainienne. Par ailleurs, en ce qui concerne la réduction partielle du niveau du dialogue diplomatique, les experts s’accordent à dire que cela reflète la dynamique interne et les jeux diplomatiques liés à la recherche de solutions. L’historique du conflit autour des plans de paix est très complexe. Les États-Unis insistent pour que l’Ukraine accepte la reconnaissance de la Crimée comme territoire russe, ce qui suscite une réaction virulente à Kiev. Le président Volodymyr Zelensky a déjà officiellement déclaré que l’Ukraine ne considérait pas l’occupation de la péninsule comme légale et n’a pas l’intention de la reconnaître, en se référant aux dispositions de la Constitution. Cela souligne une fois de plus à quel point différentes visions de la paix sont proposées par divers pays et acteurs. Dans le domaine diplomatique, il a également été rapporté que les États-Unis ont déjà transmis à l’Ukraine la version « finale » de leur proposition de paix. Celle-ci prévoit la reconnaissance de la Crimée comme partie intégrante de la Russie, ainsi que certains engagements officieux concernant le contrôle des territoires occupés par la Russie. Cette démarche a suscité une forte opposition de la part de l’Ukraine, car de telles ententes vont à l’encontre de ses intérêts nationaux et de ses principes de souveraineté. Un autre aspect est la proposition potentielle du président russe, Vladimir Poutine, de suspendre les hostilités le long de la ligne de front actuelle. Selon des sources du Financial Times, la partie russe envisage une suspension des opérations militaires actives dans le cadre de la recherche d’un accord, ce qui pourrait modifier la dynamique du conflit et les objectifs des négociations. Ainsi, la situation autour des prochains pourparlers à Londres soulève de nombreuses questions. Bien que des clarifications officielles et des assurances sur la tenue possible d’une réunion au format ministériel aient été données, le climat politique réel reste probablement difficile et tendu. La dynamique des manœuvres diplomatiques en ce moment témoigne de profondes contradictions entre les participants et de la complexité à parvenir à un consensus sur la façon de mettre fin à la guerre et d’assurer la stabilité dans la région.