La chaîne de télévision américaine Fox News, lors d’un épisode polémique diffusé en direct pendant la retransmission des offices pascals qui se tenaient dans la capitale ukrainienne, Kiev, a exprimé une opinion qui a suscité un vif resonance sociétale

Chas Pravdy - 20 avril 2025 10:21

Dans une série d’émissions diffusées depuis différents points du monde, notamment depuis l’Ukraine, les diffuseurs ont fait un pas atypique pour le journalisme professionnel — ils ont désigné Kiev comme étant une ville russe. Cela a entraîné une longue vague de discussions et a ravivé un débat déjà tendu autour des questions de géopolitique, de frontières historiques et d'intrigues contemporaines. Selon les informations qui ont ensuite été publiées dans des sources ouvertes ainsi que sur le site "European Pravda", la diffusion, destinée aux spectateurs en Russie, contenait la même erreur récurrente, indiquant que Kiev était une "ville russe". Lors de la retransmission du service religieux de l’Église orthodoxe d’Ukraine (EOU) dans la Cathédrale de Saint-Michel en or de Kiev, cette erreur pouvait sembler au premier abord être une faute accidentelle. Cependant, une légende est apparue par la suite — "Kiev, Russie" — qui est restée affichée à l’écran pendant une période importante, ce qui a confus et indigné de nombreux spectateurs, puisque en Ukraine, Kiev est depuis longtemps la capitale d’un État indépendant et l’un des principaux centres de l’Orthodoxie mondiale. Cet incident est devenu l’objet d’une attention soutenue aussi bien dans les médias ukrainiens que dans la communauté internationale. Sans l’ombre d’un doute, il s’agit d’un signal montrant combien de tension et de méfiance existent dans la situation géopolitique actuelle, surtout dans le contexte du conflit prolongé entre l’Ukraine et la Russie. La réaction de la partie ukrainienne est également importante : elle a considéré cet incident comme une manifestation d’influence propagandiste et souhaite recevoir une explication officielle de la part de la chaîne américaine. De plus, une information est apparue, apparemment liée à un contexte politique : des sources de l’agence Bloomberg rapportent que les États-Unis envisagent la possibilité de reconnaître le contrôle de la Russie sur la péninsule de Crimée, en Ukraine, dans le cadre d’un accord plus large entre Moscou et Kiev. Bien que ce scénario en soit encore au stade de discussions et de schémas conceptuels, il accentue la tension et remet en question les relations internationales et les principes qui ont longtemps été débattus et que tous ont essayé de préserver. Cet incident avec la chaîne américaine souligne encore une fois la nécessité d’adopter une approche critique à l’égard des sources d’information et l’importance d’être attentif aux étiquettes d’identification sensibles. En particulier, dans une période où la question du difficile chemin de l’Ukraine vers l’indépendance et la souveraineté reste la priorité dans la politique internationale, toute erreur ou désinformation délibérée peut influencer considérablement l’opinion publique et le discours diplomatique à l’échelle mondiale. Il est évident que cet incident n’est pas encore le dernier épisode dans une longue série de défis informationnels. Compte tenu de la tension géopolitique et des efforts conjoints de Moscou et de l’Occident, ses conséquences continueront d’être discutées dans les médias mondiaux et au sein des cercles politiques. L’Ukraine et ses partenaires internationaux doivent prendre en compte de tels cas comme un signal de la nécessité d’un contrôle accru et d’une réflexion approfondie sur la politique informationnelle des médias modernes.

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