Un rapport récent de CNN indique que l’administration du président américain Donald Trump cherche activement à organiser une nouvelle rencontre entre son envoyé spécial, Steve Witkoff, et des représentants de la Fédération Russe

Chas Pravdy - 19 avril 2025 21:36

Le but de cette rencontre est de convaincre Moscou d’accepter les conditions proposées par les États-Unis pour mettre fin à la guerre en Ukraine, dans le cadre desquelles Washington souhaite trouver une solution diplomatique au conflit et sortir de l'impasse. Selon des sources au sein des autorités américaines, relayées par CNN, une autre réunion détaillée est prévue à Londres. Là, avec la participation de Witkoff, des institutions européennes et ukrainiennes collaboreront pour harmoniser leurs positions et choisir une voie de règlement. Par ailleurs, l’administration Trump ne se limite pas à ces négociations : une autre rencontre avec la délégation russe est également planifiée pour persuader le Kremlin de soutenir les propositions américaines, notamment l’idée de trouver une issue au conflit. Des sources confirment que la haute direction politique des États-Unis prévoit d’exercer une pression diplomatique pour convaincre Moscou de rejoindre le cadre proposé. Par ailleurs, un point clé concerne la reconnaissance par Washington du contrôle russe sur la Crimée annexée, dans le cadre d’éventuels accords avec la Russie. Les explications indiquent qu’une telle étape serait intégrée à une proposition large visant à suspendre les hostilités. Les États-Unis proposent un haut niveau de cessez-le-feu et un arrêt des combats le long de la ligne frontalière, ce qui deviendrait l’une des principales conditions du règlement. Ces propositions ont été présentées aux représentants européens et ukrainiens lors de consultations à Paris à la fin de la semaine dernière. En parallèle, la Russie a été informée de cette proposition lors d’un entretien téléphonique entre le secrétaire d’État américain, Mark R. Reuben, et le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov. L’histoire de ces efforts diplomatiques s’appuie sur une série de rencontres importantes. Ainsi, le 11 avril, Witkoff a rencontré le président russe, Vladimir Poutine, à Saint-Pétersbourg, pour discuter des voies possibles de règlement du conflit ukrainien. D’après des médias de propagande russes, cet échange a duré environ 4,5 heures. Il s’agissait d’une étape prioritaire dans la recherche d’une solution diplomatique — tant par des messages que par des signaux indiquant une possible voie de compromis. Ensuite, à Paris, le 17 avril, s’est tenu un format de négociations de grande envergure réunissant des délégations ukrainiennes, françaises, allemandes et britanniques. Il y était question d’un arrêt total des hostilités, de la création d’un contingent multinational pour assurer la stabilité, ainsi que de garanties de sécurité pour l’Ukraine comme étapes clés vers la paix. Des représentants britanniques et américains, notamment le secrétaire d’État Mark R. Reuben, ont participé à cette opération diplomatique en ligne. Après ces rencontres, le 18 avril, Reuben a déclaré que la possibilité d’atteindre la paix en Ukraine devrait être déterminée dans les prochains jours. Selon lui, les États-Unis restent fortement disposés à considérer aussi bien une avancée diplomatique qu’un éventuel abandon des efforts si aucun progrès clair n’intervient rapidement. Il a souligné que les intérêts américains sont concentrés sur des priorités étrangères essentielles. En l’absence de progrès significatif, la nation pourrait décider de mettre fin à ses démarches diplomatiques et d’envisager d’autres réponses. Il est également possible que des décisions importantes concernant la perspective de paix soient prises lors du format londonien. Selon des sources, à Londres, probablement le 21 avril, des représentants de différents pays se réuniraient pour discuter d’un potentiel cessez-le-feu. Bien qu’aucune confirmation officielle ne soit encore parvenue, nombreux sont ceux qui estiment que cette démarche diplomatique pourrait représenter une étape décisive dans les efforts polycentriques pour parvenir à une paix durable. Ainsi, la situation au moment de la rédaction reste extrêmement tendue et incertaine. Toutefois, les perspectives de dialogue diplomatique avec les États-Unis et leurs partenaires européens semblent assez actives, avec de nombreux efforts pour trouver un compromis dans la crise la plus grave de l’histoire européenne moderne. Néanmoins, la décision de mettre fin à la guerre demeure inconnue et dépend de la volonté politique et des efforts diplomatiques de toutes les parties concernées.

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