Dans la région de Zaporojié, un nouvel exemple de situation complexe au front, même pendant la trêve déclarée, est apparu

Chas Pravdy - 19 avril 2025 21:25

Dans le village de Primorske, où une « trêve pascale » a été en vigueur depuis le 19 avril, un drone ennemi a lancé une attaque de missile qui a abouti à la blessure d’un habitant local. Cette nouvelle a suscité indignation et inquiétude parmi les forces armées ukrainiennes et les habitants, car elle confirme que, même après l’annonce d’un cessez-le-feu, les combats se poursuivent et ont des conséquences tragiques. Selon les informations officielles fournies par Ivan Fedorov, chef de l’administration militaire de la région de Zaporojié, l’incident s’est produit vers 20h00 le 19 avril. C’est à ce moment-là qu’un drone russe a attaqué une cible dans le village de Primorske, ce qui a entraîné la blessure d’un homme de 42 ans. Le véhicule local a également été endommagé par une explosion ou des débris, ce qui souligne le niveau de menace auquel les habitants de la région sont confrontés. Fedorov a indiqué qu’au moment de l’attaque, le délai prévu pour la « trêve » officielle, annoncée par les autorités russes dans le but de suspendre les hostilités pendant Pâques, était déjà dépassé. Il a précisé que l’attaque a eu lieu vers 20h00, alors que l’annonce officielle de « calme » avait été faite plus tôt, à 18h00 le même jour. Cela démontre que les actions des forces occupationnelles russes restent imprévisibles et confirment leur incapacité à respecter leurs engagements de cessez-le-feu. L’origine de cette situation a été largement commentée dans la sphère politique et militaire ukrainienne. Le 19 avril, le président russe Vladimir Poutine a annoncé une « trêve pascale » qui devait durer de la soirée du 19 avril jusqu’à minuit le 21 avril, en assurant que pendant cette pause, les baïonnettes pourraient faire une pause, et que Ukrainiens et Russes pourraient célébrer Pâques dans la paix. Cependant, toutes ces déclarations se sont révélées éloignées de la réalité. Avant la mise en place de cette trêve, les forces armées ukrainiennes et les autorités avaient averti que la Russie ne respecterait pas ses engagements, et que tout cessez-le-feu serait plutôt une manœuvre diplomatique qu’un véritable arrêt des combats. En particulier, le samedi, juste après l’annonce de la trêve, le président de la délégation ukrainienne aux négociations, Volodymyr Zelensky, a souligné que la Russie montrait son vrai visage envers Pâques et la vie des gens, en continuant ses frappes en pleine « tranquillité ». Il a insisté sur le fait que l’Ukraine réagirait de manière symétrique, en poursuivant ses mesures de défense et en répondant de manière appropriée à toute provocation. De plus, bien avant l’instauration de la trêve, dans la région de Kherson, le chef de l’administration militaire régionale, Oleksandr Prokudin, avait également signalé la poursuite des attaques de drones russes. Même après l’annonce du « cessez-le-feu », des tirs de projectiles, des opérations d’artillerie et des frappes de drones étaient toujours signalés, ce qui confirme que pour les forces d’occupation, le mode de « calme » n’est qu’une formalité, tandis que la guerre réelle se poursuit. Tout ce contexte prouve une fois de plus que la trêve déclarée à Moscou n’a rien à voir avec la réalité sur le champ de bataille. L’Ukraine insiste : tant que la Russie utilise les armes et attaque même durant la soi-disant « tranquillité », les accords diplomatiques perdent leur sens. Et pour les civils, qui se trouvent sous des bombardements constants, cette trêve n’est qu’une illusion, qui ne mène ni à une paix véritable ni à la tranquillité. Globalement, ce cas dans la région de Zaporojié souligne encore une fois toute la complexité et la multidimensionnalité de la guerre moderne, où même lors de la déclaration d’une « trêve », la vie des gens est mise en danger, et la désinformation ainsi que la trahison de l’agresseur restent une réalité implacable. L’Ukraine reste résolue à défendre ses territoires et la sécurité de ses citoyens, malgré toutes les manipulations et provocations de la Russie.

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