Enquête : l’élu déserteur Odarchenko réside dans la région de Gyogur — ce que l’on sait à ce jour

Détérioré pour se cacher à l’étranger : depuis août 2023, le député de la faction « Serviteur du peuple » Andriy Odarchenko est devenu, de facto, un paria de la politique ukrainienne. Sa localisation et les circonstances dans lesquelles il a fui son pays natal font actuellement l’objet d’une enquête approfondie par des journalistes, des forces de l’ordre et des diplomates. Il s’agit d’un scandale familial et politique qui, face à un niveau élevé de corruption dans le pays, rappelle la nécessité de mesures actives pour rechercher et ramener les collaborateurs au devoir de justice. Il est largement connu que dès novembre 2023, Andriy Odarchenko a été condamné par les tribunaux ukrainiens à huit ans de prison. Cela fait suite à ses intentions déclarées de soudoyer le responsable de l’Agence d’État pour le renouvellement et le développement des infrastructures, Mustafa Naim, afin d’obtenir un financement du budget national pour la rénovation des bâtiments universitaires où il occupait auparavant le poste de recteur. Les actions criminelles ont été révélées dès le printemps, mais à l’automne, il a traversé la frontière ukrainienne et disparu dans une direction inconnue. Il a été placé en recherche internationale par Interpol fin 2023, mais aucune information publique concernant sa localisation précise n’a été communiquée à ce moment-là. Le point final de l’information officielle concerne les événements de février 2025. Selon des sources de « Ukrainska Pravda » et des structures de l’ordre public, le 22 février, dans la ville montagnarde de Vasharoshnamen, en Hongrie, un épisode clé a eu lieu : la police hongroise a arrêté Odarchenko, condamné. La petite ville de quelques milliers d’habitants est devenue presque un lieu d’apparition aléatoire pour l’oligarque fugitif. Lors de la vérification des documents du conducteur au volant de la voiture, les forces de l’ordre ont constaté que l’homme est recherché à l’échelle internationale, une fiche d’Interpol l’ayant placé en tant que tel. Odarchenko, qui cherchait activement un refuge en Hongrie, a demandé la protection aux autorités locales et a été relâché sous engagement. Cependant, il s’est avéré qu’il ne résidait pas dans cette ville. Les agents ont appris qu’il était revenu à la frontière, peut-être pour emporter quelqu’un ou se cacher. En réalité, selon certaines sources, le député réside dans la capitale, Budapest. Pour l’instant, les autorités hongroises restent silencieuses sur la situation précise d’Odarchenko. Des sources non officielles et ses opposants familiaux affirment qu’il évite d’être arrêté et cherche à échapper à toute responsabilité concernant sa présence hors du pays et son statut illégal. Par ailleurs, l’Ukraine officielle insiste sur la nécessité d’intensifier la pression diplomatique et de prendre des mesures responsables pour le faire revenir. Les antécédents de cette affaire, marquée par plus d’un an de lutte tendue entre les structures anticorruption et l’élite politique de l’Ukraine, sont importants. Le 21 novembre 2023, le Procurateur anticorruption spécialisé (SAP) et le Bureau national d’enquête (NABU) ont porté plainte contre Andriy Odarchenko. Il lui était reproché d’avoir tenté de soudoyer le responsable de l’Agence d’État pour le renouvellement et le développement des infrastructures, Mustafa Naim — un fait qui a déclenché non seulement un scandale dans les milieux politiques, mais aussi une série de poursuites. Simultanément, une série de mesures d’enquête et législatives ont été engagées. Le 18 septembre de cette année-là, les autorités anticorruption suspectaient que le député avait fui à l’étranger. La confiscation de la caution déclarée de 15 millions de hryvnias, versée auparavant pour éviter une mesure preventive, avait déjà été initiée. Plus tard, le 19 septembre, la Cour anticorruption supérieure a officiellement lancé une procédure de recherche nationale et internationale à son encontre. Plus tard encore — à la fin septembre —, les médias ukrainiens ont rapporté qu’Odarchenko se trouvait apparemment en Roumanie voisine. Là, il a également été arrêté par la police, et il a demandé un asile politique. Cette démarche a suscité une tension supplémentaire dans les relations entre l’Ukraine et les pays de l’Union européenne dans le cadre de la lutte contre l’évasion de la justice et la trahison d’État. Le retentissement socio-politique de cette histoire a conduit le Conseil supérieur à soutenir la décision d’exclure deux anciens députés-fugitifs des commissions parlementaires — mais les jeux et machinations en coulisse autour du conflit continuent. En attendant, la justice poursuit ses efforts pour retrouver Odarchenko et le faire répondre de ses actes, car ses actions criminelles ont statué son statut — en tant que traître et malfaiteur. Ainsi, l’histoire du député ukrainien, qui se cache à l’étranger, soulève de nombreuses questions juridiques et morales, soulignant la nécessité de renforcer la lutte institutionnelle contre la corruption et la criminalité dans les hautes sphères du pouvoir. Son hideout dans des pays étrangers renforce la question de l’efficacité de la législation ukrainienne et de la coopération internationale pour faire face à ceux qui fuient la justice et la faire respecter par des voies illégales.